62) Fait : je n’ai plus peur

J’ai eu peur, mais c’était avant.

Novembre 2017, nouveau club de pétanque pour mon mari, son collègue et mon ami cuisinier.

Nous avons une réunion avec un repas. Mon père et une amie, ils nous garderont les filles.

J’aime bien ce petit club, ils sont tous rigolo là dedans. On passe une superbe soirée. Ce club m’avait appris à gère le déroulement des concours. On s’entend bien. Je suis avec mon amie médecin. On rigole beaucoup toute les deux. Je ne prête pas vraiment attention à mon mari, il est avec tous les pétanqueurs.

On doit partir, mon mari est ivre mort. Je me dis à ce moment, mon dieu c’est reparti pour un tour. Mais il va bien, il a pas l’air méchant.

On arrive à la maison, son collègue parle très fort, ce qui fait sursauter ma dernière, et elle tombera du canapé. Elle pleure, quand mon mari passe la porte, il voit juste la petite par terre, je vois son visage se transformait, encore. Je relève la petite, elle a rien, juste prise de peur. Mon mari sera désagréable avec mon père et ma copine, il sous entendra, qu’ils ne sont pas occupés des enfants. Ce qui est faux, elles dorment toutes.

Tout le monde part, me voilà seule avec lui. Il commence à critiquer mon père, qu’il en a marre de voir sa tronche, que cela le dérange, qu’il vienne à la maison avec son ordinateur portable pour faire ses mises à jour avec le WiFi. Cependant, il oublie vite que mon père nous paye l’assurance de la voiture à cause de ses conneries de dépressions. Je prendrais la défense de mon père. Ensuite il critiquer à la copine, que c’est une femme irresponsable etc… Je ne me tairais pas. Je m’affirmerais face à lui. Il est en rage de mon comportement. Il commence à saisir une bouteille en verre, la lève au dessus de moi pour me l’éclater sur la tête. A défaut de reculer et de me recroqueviller sur moi même, je garde la tête haute et je m’avance en le défiant, je n’ai plus peur, c’est fini, il ne me dominera plus.

Il posera la bouteille, c’est lui qui a peur maintenant, il prendra sous les yeux de ses filles qui se sont réveillées sous ses hurlements, un couteau et il se le plantera dans le ventre en entier en disant que tout cela est de ma faute et qu’il veut mourir.

Je pleure, je suis choquée, je suis face à lui, et il a un couteau de planter. Mon premier réflexe, je retire le couteau, j’appelle les pompiers. Il tient debout et il a pas l’air d’avoir mal. Je suis terrifiée, mes filles pleurent, je leur demande de la ou je suis de se calmer que tout va bien. J’appelle notre fils, il prend la route, il va arriver.

Les pompiers sont là, mon mari sort, il leur dit, qu’il croit, qu’il a fait une bêtise. Les pompiers surpris, lui demandent de venir directement au camion et ils sont tout aussi choqués de voir cela. La police arrive, évidement, il y a eu blessure par arme blanche, ils rentrent à la maison. Je montre le couteau, il est dans l’évier. Je suis en larme. On me demande ce qu’il sait passer. Je leur explique. Après mon explication, l’un d’eux me demandera s’il a déjà été violent avec moi. Je tombe en larmes, je me demande ce que j’ai fait pour mériter tout cela, je pense à voix haute, je suis dévouée, fidèle, maman… Un policier me dira, madame, votre mari est en détresse, c’est dangereux, regarder vos enfants et pensez à vous.

Ils repartiront. Mon grand arrivera avec sa petite amie. Elle gardera les enfants et j’irais à l’hôpital avec notre fils. Nous arrivons aux urgences, on nous amène à l’endroit où est mon mari. Il me regarde, il a le regard noir. Il hurlera que je suis qu’une grosse conasse, que tout cela est entièrement ma faute et celle de mon père, qu’il veut plus me voir, que j’ai pourri sa vie, que je suis bonne qu’à faire des gosses et que je ne vaux rien.

Je le regarderais et lui répondrait juste. Au revoir. Mon fils restera avec lui, j’attendrais dans la salle d’attente près d’une heure. Mon fils me confiera, qu’il s’attendait pas à cette réaction de ma part, qu’il pleure, qu’il est désolé. Je lui dirais que nous verrons cela demain, je veux rentrer et dormir, qu’il decuite tout seul.

Le lendemain je vais à l’hôpital, j’arrive dans sa chambre, il pleure et me demande encore pardon. Le médecin arrive, il me dit, qu’il a eu de la chance, une lame de 2cm de large et 15cm de profondeur, il a rien touché comme organe, il me dira aussi que le psychologue veut me voir. J’attendrais donc le psychologue auprès de mon mari. Mon mari me supplie de ne pas le faire interner, que c’est à cause de l’alcool que jusqu’à hier, il avait arrêter de boire.

Je vais voir le psychologue, il me dit que mon mari a un problème, merci je m’en étais pas aperçu ! On échange quelques mots et à la fin je me retrouve psychologue et lui patient, il me confie qu’il en a marre de son job, il voit de sacré fou. Je partirais sans un mot. Chacun son job.

Je récupère mon mari, je le ramène à la maison. Et nous verrons bien comment se déroule la suite….

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