
Juillet 2016, j’ai rendez vous au gynécologue, j’en ai marre, il fait chaud et j’ai des contractions.
Mon gynécologue est d’accord pour déclencher l’accouchement, le lundi qui suit la consultation. Le bébé fait déjà près de 3k, estimation à terme 4kg.
Lundi, j’arrive à 9h. On m’insére un gel. Wouah, les douleurs arrivent de suite. La sage femme est surprise que sa soit aussi rapide.
On me demande si je souhaite rester en salle de travail ou si je souhaite être libre en chambre. Je préfère être en chambre. La marche atténue la douleur et accélère la dilation du col.
Je suis avec mon mari, on passera la journée à marcher, à monter et descendre les escaliers. On m’a apporté un ballon pour que je puisse faire de l’exercice sur celui ci.
16h, la douleur est horrible, mais je vais encore bien. Je suis à 4 doigts. Pfff que c’est long. 17h on fait le point, je n’en peux plus, je ne suis qu’à 6 doigts. Je me dis que j’en ai encore pour 8h. Je pleure, je suis prise de culpabilité, je demande à mon mari si je vais aimer ce bébé comme les autres vu que j’ai eu du mal à accepter cette grossesse. Il me rassurera que c’est une évidence. On me mets en salle de travail. On me donne un masque avec le fameux gaz que j’avais eu pour ma seconde. Ce truc, c’est génial.
18h, malgré le gaz, je n’en peux plus. On me propose la péridurale, je l’accepte, je le dis que j’en ai encore pour des heures. L’anesthésiste arrive, à son accent, je devine, qu’il est belge. Au même moment, alors que je suis dos à la porte, je reconnais la démarche de mon gynécologue avec ses sabots, je lui demande une ligature des trompes après l’ accouchement, il dira juste en rigolant, elle va bien, je reviens plus tard. On rit avec l’anesthésiste et les sages femmes, cela me permet de me détendre pendant la péridurale.
19h, je suis dilatée à 10 doigts, je dois pousser. La sage femme fait appeler mon gynécologue. Il loupera la poussée, je sors le bébé en 2 coups. Il arrive donc et bébé est déjà là, il me dira que je vais trop vite, je dois lui laisser le temps. On plaisantera ensemble.
Bébé pleure, elle est jolie, on me l’a donnera dans les bras. Je tombe amoureuse d’elle comme mes autres enfants. Je suis fatiguée par la douleur. Mon père attend dans le couloir. Comme à chacun de mes accouchements, il est fier et heureux que nous allions bien.
Les enfants ne verront leur petite sœur que le lendemain.