51) Choix : le stérilet

J’ai des migraines depuis quelques temps, elles deviennent de plus en plus forte. Je ne suis pas du tout de nature migraineuse.

Cette année 2015, les douleurs deviennent insupportables, j’ai l’impression par moment que ma tête va exploser.

Un soir, je hurle, de douleur, j’ai envie de m’arracher la tête, les médicaments ne me soulagent pas. Mon mari m’emmène à l’hôpital, on me fait des examens sanguins, je n’ai rien, ce sont juste des céphalées.

Chaque jour la douleur est de plus en plus forte. Ces migraines me pourrissent la vie. J’essaie l’homéopathie, des traitements plus fort. Rien ne fonctionne. Je suis fatiguée de cette douleur, sa fait déjà plusieurs semaines que cela dure.

Mon mari en a ras le bol que je me plaigne. Mes enfants se savent pas quoi faire. Je regarde sur internet, ils parlent de névralgie, et divers maladie, mais j’en élimine peu à peu. La seul qui me reste est la névralgie d’arnold. C’est une inflammation du nerf ou des nerfs cérébrales.

Un jour, ma fille aînée rentre à la maison. Elle est contente. Elle me dit, maman j’ai discuté avec le tonton de mon amie, je lui ai dit que tu avais très mal à la tête tout le temps. Il peut t’aider. Il est ostéopathe. J’avais mon petit bout de femme qui s’inquiéter pour sa maman.

Je regarde par la fenêtre, cet homme m’attend devant mon portail. Il est grand et bel homme. Je sors, il se présente, c’est le fils d’une des voisines. Il me demande des détails concernant mes migraines, je lui explique. En premier lieu, il pense que c’est du à ma frustration face à la péridurale. Il me proposera une consultation à la maison, il a sa table avec lui. J’accepte, je n’en peux plus.

Mon mari avait regardé par la fenêtre, je rentre. Je suis confrontée à tout un tas de questions. En premier lieu, il est jaloux. On se dispute et je lui explique que si j’avais du le quitter, je serais parti, il y a bien longtemps avec tout ce qu il me fait enduré. Il enchaînera la dispute sur mon père encore. Je suis lasse de ses reproches concernant mon père. Et clôturera la dispute en me disant que s’il faut au fond de moi, je suis comme ma mère.

Deux jours passent, mon mari est présent et le voisin arrive. Je demande au voisin de faire la consultation dans le salon, mon mari regarde la télé. De cette façon, ça évitera des accusations non fondées. Ce voisin en plus d’être ostéopathe, avait étudié la médecine chinoise. Mon mari est poli et sympathise avec lui pendant ma séance. Je vois bien qu’il n’est pas sincère.

Pendant la séance, mon voisin me pose des questions sur mon utérus. Il me dit que le problème de mes migraines vient de là, je dois consulter en urgence. Je suis septique, mais il est vrai que je n’y avais pas penser.

La séance finit, nous continuons de discuter avec lui. Mon mari se detend peu à peu, il comprend que cet homme est pas malsain, qu’il est vraiment venu pour m’aider médicalement. Il deviendra un ami, et nous rendra visite régulièrement. Je lui trouverais des clients et clientes pour qu’il se fasse de l’argent pendant ses vacances. Ses affaires marchent bien.

Je prends donc rendez vous avec mon gynécologue. Il me demande si tout va bien. Je lui dis que je suis prise de migraines atroces depuis quelques mois maintenant. Il consulte mon dossier, la panique sur son visage s’installe, il me dit de m’installer tout de suite, on doit retirer mon stérilet. C’est un stérilet à diffusions d’hormones, il me provoque des phlébites cérébrales.

Avec avoir retirer le stérilet, il constate une inflammation à l’échographie, il pense à un début d’endométriose, je dois faire un examen sanguin complet, et un frottis. Il constate aussi que je dois faire une mammographie, j’ai une grosseur étrange.

J’ai été seule à mon rendez vous. Je suis en pleure, je m’imagine tout les scénarios possible, cancer etc… J’appelle mon mari, il panique un peu et comprend rien à ce que je dis.

J’appelle pour la mammographie, on me donne rendez vous deux jours après. Pendant ses deux jours à la maison, je pleure tout le temps. Mon mari est gentil, il a peur pour moi, pour la première fois de sa vie. Je pense surtout à mes enfants.

Je dois attendre deux jours, je dois quand même me ressaisir. Le jour de la mammographie arrive, je n’ai rien. Ce sont les grandes mammaires qui sont en constantes excitations, ce qui provoque cette sensation de grosseur.

La semaine qui suit, je retourne au gynécologue, il est rassuré par le résultat de la mammographie. Il a aussi reçu les résultats du frottis. J’ai bien une inflammation utérine. Je dois cesser tout moyen de contraception. Il me rassure avec cette inflammation, je ne peux pas tomber enceinte. Il me dit aussi que cette endométriose est mal faite car seul l’hormone de grossesse soigne cette inflammation.

Mes migraines cessent, mon voisin avait eu raison. Ma tête me laisse enfin tranquille, je peux reprendre ma vie.