50) Fait : burn out

Mai 2014, mon mari en a marre du travail, il ne veut plus y aller, il est fatigué, l’entreprise nie l’évidence de devoir de l’argent concernant son accident de travail. Il pète les plombs et je subis toutes ses mauvaises humeurs.

Dans la même entreprise, notre aîné fait une apprentissage de mécanique poids lourd. Il est doué et se régale.

Mon mari, jalouse mon père, il ne le supporte plus car il a des avantages, il ne cesse de dire que mon père a sucé le patron, que de toute façon il ne m’aime pas, il préfère ma sœur, que je dois couper le cordon, que lui il a pas cette relation avec son père, qu’il s’est élevé seul. Il faut juste savoir que mon père vit dans une caravane sur le lieu de travail et il doit se rendre disponible à chaque instant.

Nos finances sont compliqués, je dois rattraper le retard sur le crédit de la maison. De ce fait les charges sont lourdes. J’emmène mon mari voir le médecin, il lui annonce, qu’il fait un burn out, il sera donc en arrêt maladie et devra consulter un psychologue.

Les arrêts lui permettent des sorties illimitées, conseiller lors d’une dépression. Il reprendra donc la pétanque et l’alcool. Un soir, il perd une partie, il me dit de rentrer, sur le chemin, il hurle dans la voiture parce qu’il a perdu à cause de son partenaire. Je réplique en expliquant que ce n’est pas dramatique, ce n’est qu’un jeu. Il me prendra la tête pour me la claquer contre le carreau de la voiture. Je fais un écart avec la voiture. Je reprends rapidement le contrôle de mon véhicule. Je pleure, je sais que je vais en prendre plein la tronche verbalement, voir peut être plus. A la maison, il reparle de sa partie, il est en colère, je préfère me taire et écouter. Je lui demande juste de baisser le ton, les enfants dorment. C’était leur grand frère qui les avait gardé. Il ne baissera pas le ton, et il ira se coucher. Je me ferais insulter de conne qui ne le comprend pas. Il y aura d’autres événements de ce genre durant l’été. Je dois comprendre, il est en dépression. Je suis soutenue par mon ami, il se doute de ce qu’il se passe mais ne dira rien. Il viendra manger à la maison tous les soirs à partir de septembre. Mon mari l’adore. Parfois quand mon mari travaillait, mon ami venait me voir le soir pour boire un café, il me parlait souvent d’une femme qu’il aimait beaucoup, mais il était malheureux, elle le prenait pour un con.

Mon beau frère descendra fin septembre pour fêter ses 40 ans. Mon ami et lui deviennent complices. On aurait dit, qu’il se connaissait de toujours. Mon ami avait tout le temps de quoi nous faire rire. J’étais contente, il avait aussi repris du poids, car il était pas bien épais.

Mon mari voyait son psychologue une fois par mois, il lui avait prescrit des cachets. Cela n’arrangeait pas ses humeurs. Au niveau des compléments de salaire, il y a un problème. Je vais voir la caisse d’assurance maladie, effectivement il y a bien un souci. L’entreprise ne paiera plus le salaire de l’organisme, nous serons directement payé par eux. Mon mari râle de cette situation financière, il me soutient, qu’il a parlé de ce problème mais que personne n’agit. Je regarde la convention collective, je contaste qu’il y a bien eu un souci pendant son accident de travail. Je prends un rendez vous avec un avocat, je veux que mon mari récupère son du de son accident travail, cela lui fera du bien au moral. On entamera donc une procédure en justice pour un rappel de salaire.

L’année se déroulera ainsi, pétanque et alcool. Heureusement les enfants vont bien mes deux aînées travaillent super bien à l’école, ma dernière n’a plus refait de crise et le grand est autonome. Je me présenterais comme membre du bureau de la pétanque, je serais vis trésorière.