
Nous sommes en septembre 2012, rentrée de classe pour les enfants, ma grossesse ne se passe pas super, je suis souvent malade et prise de malaise, mon copain a rendez vous avec un spécialiste d’une grande ville, car le rhumatologue le traitera de feignant, et l’accuse de ne faire aucun effort pour arranger son mal.
Nous voyons le spécialiste, il regarde l’irm. Sans aucun doute, il faut opérer cette hernie, il y a un souci qu’il ne peut pas voir, il faut urgemment ouvrir. En attendant l’opération, mon copain boit de plus en plus, son excuse, il va finir paralyser dans un fauteuil. Il a peur, je trouve les mots pour le rassurer mais il entend rien, je suis jeune, je ne fais que des enfants, je connais rien à la vie.
Il se fera opérer le jour de la fête des morts le 2 novembre. De mon côté, ma grossesse ne va pas bien, je suis en carence de fer. Peu importe je dois être à ses côtés dans ses moments là. Je ferais les aller retour pour être un maximum à son chevet. Je l’amènerais à la clinique le 1 novembre, le soir j’irais dormir chez ma tante qui habite une ville voisine. Il doit se faire opérer à 11h, je veux prendre la route tôt pour être là avant qu’il aille au bloc, il est anxieux. Je suis retardée avec les enfants, mais je les récupère après l’opération, je les ai laisser à ma tante.
J’arrive à sa chambre, il est 11h10, il est déjà parti au bloc. Je patienterais, je m’inquiète c’est long et j’ai mal au ventre. Il reviendra à 13h30. Tout s’est bien passé, il est dans le col tard. Je le câline, j’attends le médecin. Le médecin arrive, il y avait bien un souci, le nerf sciatique était collé sur la hernie discale, impossible à voir sur un quelconque irm. Il dira la suite à venir. Sortie de la clinique le lendemain, repos, interdiction de se lever pendant un mois à part pour aller au toilette ou manger, une infirmière à la maison pour changer son pansement. Quand le médecin fut reparti, mon copain demande après les enfants, j’irais donc les chercher. On passera l’après midi près de lui, il s’agace car les enfants commencent à en avoir marre d’être dans une chambre d’hôpital. Je décide donc de rentrer à la maison, j’avais tout de même 1h de route.
A la maison mon père et son cousin m’attendaient, ils s’étaient occupés de tout le jardin car mon copain depuis le début de son arrêt ne faisait plus rien. Son cousin dormit à la maison afin de garder les enfants en attendant que j’aille chercher mon copain.
Voilà le matin , je reprends la route, je vais le chercher, il peine à marcher. Je l’aide à monter dans la voiture, je lui ai couché le siège. Sur la route, il me demande de ralentir, je roule trop vite cela provoque des secousses pour son dos, je dois faire attention. Nous sommes sur l’autoroute, je suis à 110km/h. Il s’énerve, je dois ralentir encore, il me reproche d’être venu le chercher, j’aurais du faire appel à une ambulance. Je ne dis rien, j’encaisse, je dois faire attention. On arrive à la maison, il est grincheux et fatigué, c’est normal après une opération.
Je lui avais acheter une psp pour qu’il s’occupe, j’avais aménager le salon pour son confort, qu’il soit bien devant la télé, pareil dans la chambre. Il ne respectait pas vraiment les consignes du médecin, quand il avait de la visite, il voulait tout de même se lever. Je lui fais gentillement remarquer qu’il doit faire attention. Mais une fois de plus je ne comprends rien, je ne passe pas mes journées couchées.