
Me revoilà parti pour une année de rire. Nous sommes quelques unes à voir décider de continuer nos études.
Je reste cependant en contact avec mon amie de primaire. Elle avait loupé l’épreuve du cap, mais elle abandonne pas, elle fait le choix de repasser son examen en candidat libre. Je l’aiderais à combler ses lacunes et la formerais sur la coupe homme.
En attendant, je retrouve d’autres amies. Il y en a une, elle rit tout le temps tout lui fait rire. Une autre plus réservée, plus mature et rationnelle. Et la dernière, un amour mais elle avait une relation très difficile avec son copain. C’était pas la joie.
On repart donc à l’aventure, on rit, on apprend.. Je défis mon professeur de pratique à ma bonne habitude. Elle m’agaçait avec ses grands airs puis elle était fourbe et mesquine. Je ne l’aimais pas. La femme bourge qui se croyait au dessus de tous. Mon dieu une horreur.
Elle nous imposait des choix de permanentes et de couleurs atroces. Le souci, c’est que chacune, nous avions nos atouts. J’avais des difficultés en permanente simple, j’étais beaucoup plus à l’aise en double enroulage. Nous étions deux dans ce cas là.
Examen blanc. Je tiens tête, je veux faire mon double enroulage avec ma collègue. Je vais directement voir ma directrice. J’expose les faits. Elle nous autorise le double enroulage et nous précise bien que nous avons pas le droit à l’erreur sur le temps imposé.
On a fait notre double enroulage, on a même fini en avance. On obtient la moyenne. Ma prof était verte. Et je jubilais de plaisir. J’avais une grande satisfaction.
Nouveau conflit avec ma prof pour l’épreuve de coloration. Elle m’impose des couleurs affreuses qui ne vont pas du tout ensemble. Blond, chocolat et violet… Que vient faire le violet là dedans ! Je montre que je ne suis pas d’accord. On me dit de faire quand même.
Je fais donc, c’était affreux. Toute fière, ma prof me dit d’aller voir ma directrice afin de montrer mon travail et son choix. Je pars donc dans le bureau, je fais une sale tête. Je cache ma tête à coiffer dans mon dos. Ma directrice est interrogative. Avant même de lui montrer, je lui explique que je n’approuve pas le choix.
Elle regarde, observe, et ne revendique rien. Elle me dit bon travail. Plus tard dans la journée, elle descend où nous étions toutes avec nos têtes à coiffer colorées.
Quand elle arrive à ma place, elle regarde ma prof est lui dit que le violet ne lui convient pas, qu’elle préférerait un cuivré. J’étais trop contente à l’intérieur. Ma prof, à montrer sa désapprobation mais face à ma directrice, elle n’a rien dit. De plus mon modèle était une coiffeuse d’un salon. Il fallait donc un minimum de cohérence.
Après c’était une superbe année. On a été coiffé des filles pour un défilé dans un casino… Les filles venaient à la maison pour étudier notre colorimétrie. C’était une année d’éclate Totale. Nous avons toute obtenue notre diplôme et j’ai obtenu la meilleure note en épreuve de coloration.
Conclusion du choix :
La découverte professionnelle est infinie, on ne cesse jamais d’apprendre.