
Mon copain rentre du travail dans l’après-midi, il passe un moment avec mon beau frère, sa femme et moi. Il est fatigué, il va donc dormir un peu.
De mon côté, mon ventre me fait mal. Mais je ne dis rien, c’est supportable, je suis épuisée. Je me repose sur le canapé, mon beau frère avec sa femme et ses enfants sont allés faire un tour.
Mon ventre se durcit, je ne sais pas comment me mettre, sa devient très douloureux. La douleur est assez espacé, je garde le contrôle.
Mon beau frère revient avec sa petite famille, je suis toujours sur le canapé, assise, je n’ai pas bougé. Il s’approche et me regarde. Des larmes coulent sur ma joue mais je ne dis toujours rien. Il va réveiller son frère.
Mon copain vient me voir et me dit, que c’est le moment, il faut y aller. Il savait plus que moi, il avait déjà eu un enfant. Nous partons c’est le début de soirée. Il a peu dormi.
Nous arrivons à l’hôpital, j’ai bien des contractions de travail toutes les 3 minutes. Un problème se pose, mon col ne se dilate pas. On me fait donc des injections pour dilater celui ci. La douleur devient insupportable. Je pleure, cela fait très mal. Mon col ne se dilate toujours pas, on me refait une autre injection.
On me demande si je veux une péridurale. Je refuse, on ne touche pas à ma colonne vertébrale. La sage femme consulte mon dossier, je n’avais pas été à mon rendez avec l’anesthésiste. Je passe la nuit ainsi à souffrir. Il est 7h du matin, le col se dilate, on me mets en salle d’accouchement. On me demande de pousser, mais je suis épuisée, je n’ai pas dormi, sa fait toujours aussi mal, sa ne s’arrête jamais. Il est 8h je pousse encore, le bébé continue sa descente lentement. Il est 9h, on me fait une episiotomie, sa pique mais ce n’est rien à la douleur des contractions et du col.
On me perce la poche des eaux, ça fait du bien et on me crie de pousser une dernière fois. J’attrape le col de mon copain, il est pris au cou le pauvre. Je pousse une dernière fois, j’entends pleurer, c’est mon bébé. On me le pose sur moi, c’est un beau bébé avec des petits cheveux. J’en tombe amoureuse, un sens nouveau s’éveille en moi, l’instinct maternelle. Je suis fière de moi, mon copain est fier de moi. Il sourit, il est heureux.
On nous ramène en chambre, je suis morte de fatigue, je laisse mon copain annonçait la nouvelle, je veux dormir.
Les visites n’arrêtent pas de la journée. Je m’endors en présence des gens dans la chambre. Mon papa est là, il est fier de son petit enfant. Il est venu avec le nez abîmé, une histoire amoureuse qui a mal tourné. L’enfant de mon copain est radieux, il est fier.
Le soir, tout le monde s’en va, je suis enfin seule avec mon bébé. Je le câline, je ne cesse de le regarder. Je lui donne son biberon vers minuit, et ensemble dans mes bras, on s’endort. Mon nouveau né se réveillera que le lendemain à 6h.
Conclusion du fait :
Être mère est magique, un bébé c’est l’amour de sa vie.