18) Choix : Confrontation

Confronter son ennemi, c’est se permettre d’avancer

Je démarre ma première année de coiffure. Je suis en école privée, mon grand père finance mes études.

Les choses se passent bien, je retrouve une fille de l’école primaire. On ne se supportait pas à l’époque.

On réapprend à se connaître et on devient vite amie. Les filles sont chouette là bas. Il y a une bonne ambiance, j’adore.

La directrice de cette école est une femme exceptionnelle. Elle me cerne rapidement et me recadre très vite.

Mon père est revenu dans le coin. Il a emménage avec ma grand mère. Avec ma sœur, on passe tout nos week-end là bas… Ma petite sœur passait son temps libre à s’occuper des deux plus petits, moi je ne voulais aucune autorité ou aucune obligation venant de ma mère.

Mon père était là. J’annonce donc à ma mère que je ne reviens pas chez elle. Je reste vivre avec mon père, j’ai 16 ans.

Je pars donc le week-end et là, retour en arrière. Mon grand père appelle de nouveau, il menace mon père. Seconde fois, je dois retourner là bas. Seulement, j’ai 16 ans.

Mon père me ramène, je lui confie de ne pas partir loin car il va devoir revenir me chercher.

Je rentre sans un mot. J’ignore toute la maison. Je me mets sur mon téléphone. Je parle avec mon père par texto.

Ma mère rentre dans ma chambre, furieuse, elle essaie de me prendre mon mobile. Aussitôt, je défends mon seul échappatoire et ma mère se prend accidentellement mon pied dans le visage.

Elle pleure, je ne m’excuse pas. Ne sachant plus quoi faire, elle appelle mon grand père. Elle me le donne au téléphone.

Je l’écoute patiemment, jusqu au moment où il me demande pourquoi ?

A ce moment précis, je liste tous les amants, les faits, les agissements de sa chère fille. Il a un moment de silence. Il ne dit plus rien. Mon cœur bat fort, ma mère est choquée et mal à l’aise.

Tout à coup, mon grand père me dit : « je te demande pardon, passe moi ta mère ». Elle raccroche, me rend mon téléphone et me prie de dire à mon père de venir me chercher. Mon grand père avait donné son approbation pour que je puisse vivre avec lui.

Il a dit à ma mère, de ne pas essayer de me récupérer par la justice car les choses iront mal.

Mon père est venu me chercher. J’étais fière de moi et lui aussi… On était enfin heureux, il etait pas revenu pour rien et avait tenu sa promesse de trouver une solution.

Après cet échec pour ma mère, le week-end qui a suivi, alors que l’on ramenait ma petite sœur. Surprise, elle lui avait mis ses affaires à la porte. Elle avait mis ma petite sœur dehors.

Les semaines ont passées, ma mère est venue à l’école de coiffure, elle voulait me récupérer et m’emmener chez elle. Ma directrice d’école est intervenue en lui expliquant : « Mme, votre fille est en cours, je vous prie de venir à la fin des cours la récupérer. »

Je suis convoquée dans le bureau. J’explique tout les faits à ma directrice. Elle prend la décision de me laisser partir 30 minutes avant la fin des cours pour que je puisse prendre mon train et rentrer chez mon papa.

Après cela, ma mère n’a plus jamais tenté à m’obliger de retourner auprès d’elle.

Conclusion de ce choix :

La confrontation mène à la liberté de choix.

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